Conférence de Lucile Ruault, doctorante en sociologie politique au CERAPS, université de Lille - Droit et Santé
Modération : Damien Subtil, gynécologue obstétricien, chef du pôle Femme-mère et nouveau-né à l’hôpital Jeanne de Flandre, CHRU de Lille
En partenariat avec le CHRU de Lille
À partir de 1972, au croisement d’un courant critique de la médecine et des revendications féministes, se développe en France une large bataille pour l’avortement libre et gratuit. En peu de temps, se forment entre autres des groupes de femmes non-médecins qui répondent de façon autonome aux demandes d’avortement et de contraception puis imaginent une prise en charge collective et «démédicalisée» de différents actes gynécologiques. Leur pratique peut être rapprochée d’une approche politique de la santé qui prend le nom de self-help dans les mobilisations de femmes aux États-Unis. Cette intervention propose d’explorer cette histoire tout en faisant le lien avec les enjeux plus contemporains sur le contrôle médical du corps des femmes.
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