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emilie.wawrziczny[at]univ-lille[POINT]frLes personnes présentant une maladie d’Alzheimer sont confrontées à la perte progressive de la communication verbale perturbant les interactions sociales avec leur aidant lequel va alors s’appuyer sur les comportements non verbaux auxquels il n’est pas toujours certain d’être ajusté. Etant donné que la communication non verbale repose sur des processus inconscients, l’utilisation de méthodes basées sur les états modifiés de conscience est tout indiquée pour accéder à ce canal de communication et travailler à une meilleure synchronisation entre les deux partenaires. L’objectif du projet INCALZ est de mener une première étude exploratoire pour évaluer l'efficacité d’une intervention dyadique basée sur les états modifiés de conscience. Des mesures quantitatives et qualitatives seront effectuées avant l’intervention (T0), à la fin de l’intervention (T1), et à 6 mois (T2) : des indicateurs non verbaux lors d’interactions filmées, des entretiens semi-directifs, et des outils psychométriques. Cette étude inclura 12 couples confrontés à la MA (stade débutant à modéré) d’un des conjoints vivant à domicile. Chaque couple bénéficiera d’une séance hebdomadaire en couple à domicile pendant 8 semaines d’une durée de 20 minutes. Chaque séance comprend : l'induction de l'état dissociatif, la phase de travail sur la synchronisation interactionnelle et le retour à un état de conscience vigile. Les effets de l’intervention seront évalués en comparant la ligne de base (T0) avec l’évaluation à la fin de l’intervention (T1), et à 6 mois (T2). Les hypothèses sont qu’une intervention basée sur les états modifiés de conscience diminuerait les états de détresse individuels et augmenterait la qualité de la synchronisation non verbale entre les partenaires et donc la qualité de la relation. Cette intervention originale sera complémentaire aux traitements médicamenteux et dispositifs existants.
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