Invitée : Claire Zalc, chargée de recherches à l’Institut d’histoire moderne et contemporaine (CNRS-ENS), auteure de Détanuralisés. Les retraits de nationalité sous Vichy (Seuil, 2016).
Modération : Martine Benoit, professeure d’histoire des idées à l’université de Lille, directrice de la MESHS
En partenariat avec l’Université du temps libre
Lancée dès les premiers jours de son existence par le régime de Vichy, encadrée par la loi du 22 juillet 1940, la politique de dénaturalisation apparaît comme l’un des moyens de définir les contours du «bon» citoyen et d’exclure les opposants. Cette conférence revient sur les critères mobilisés, dès septembre 1940, pour désigner les victimes de cette politique, décrit les acteurs qui s'emploient à la mettre en œuvre pour interroger les liens entre dénaturalisation et «Solution finale». Elle tente aussi de décrire, à hauteur d’hommes et de femmes, ce que signifie le retrait de nationalité. C’est à l’aune des griefs et des blessures endurés par les dénaturalisés qu’on réalise la portée des préjudices occasionnés par la perte du statut national.
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