Portraits des chercheur(se)s accueilli(e)s en 2019 dans le cadre de l'appel à projet "Mobilités entrantes" de la MESHS.
Daniel Vatchkov est maître de conférences en histoire contemporaine, directeur de l'Institut des Etudes historiques de l’Académie bulgare des sciences à Sofia.
Il est accueilli par Béatrice Touchelay à l’IRHiS (Université de Lille) du 15 mai au 1er juin 2019, pour travailler, entre autres, sur une candidature de projet COST. Il profite aussi de son séjour pour consulter des archives nationales françaises, et notamment les fonds de la commission de réparations de la Bulgarie après la 1re guerre mondiale. Il présente ses travaux aux enseignants-chercheurs et chercheurs de l’IRHiS, qui portent sur le rôle et les usages des statistiques dans les transitions économiques, politiques et environnementales aux 19, 20, 21e siècles.
Il participe à une session de la 23e conférence annuelle de l’ESHET (European society for the history of economic thought) organisée à Lille du 23 au 25 mai 2019. Son projet de mobilité s’inscrit également dans l’émergence du premier réseau international de chercheurs en Histoire économique.
Alain Carrier est docteur en sciences politiques, doyen de la Faculté des Sciences Sociales de l’université Bernardo O'Higgins de Santiago du Chili.
Il est accueilli par Renata Varga du laboratoire GERIICO (Université de Lille) du 13 au 26 octobre 2019 et dispose d’un bureau à la MESHS pendant son séjour. Ensemble, Ils préparent une candidature à l’appel à projets Jean Monnet, incluant six partenaires européens. M. Carrier donne une conférence à la MESHS portant sur les limites de l'interculturalité en Europe francophone "Des frontières politiques aux frontières interculturelles en Europe". Il profite également de ces deux semaines à Lille pour collecter des données statistiques et de terrain pour ses travaux de recherches.
Lilit Harutyunyan est chef du département des Pays arabes, Institut des Etudes Orientales Université d’Etat Erevan (Arménie). Elle est également membre du Comité de Coordination d’Aide aux Réfugiés Syriens (Ministère de la Diaspora de la République d’Arménie).
Lilit Harutyunyan est accueillie par Stéphane Michonneau de l’IRHiS (Université de Lille) et par Etienne Peyrat de Science Po Lille, du 1er juin au 1er juillet 2019. Elle dispose d’un bureau à la MESHS durant son séjour. Mme Harutyunyan, intéressée par l’appel à mobilités « entrantes », contacte alors le service relations internationales de la MESHS dès sa publication, pour pouvoir être mise en relation avec des chercheurs des Hauts-de-France intéressés par ses thématiques de recherche. Sa proposition faisant l’objet d’un appel à manifestation d’intérêt est envoyée à l’ensemble des laboratoires affiliés. L’IRHiS étant intéressé, les trois chercheurs déposent une proposition de projet.
Ensemble, ils travaillent sur un projet à la fois multidisciplinaire et européen La crise Syrienne : acteurs internes, régionaux et internationaux. Ce dernier aborde de nombreux points dont le « printemps arabe » ou encore le facteur kurde au sein de la crise.
Grâce à ce séjour, Lilit Harutyunyan rencontre ses collègues de l’IRHiS, du CERAPS et de Science po afin de renforcer la coopération entre ces institutions et l’Institut des Etudes Orientales. Elle a également pu apporter son expertise sur le sujet de la crise syrienne en participant à des tables rondes et conférences.
Randall Wilhelm est professeur à Anderson University. Il est accueilli par Frédérique Spill au laboratoire CORPUS (UPJV).
Spécialiste de William Faulkner, il assure notamment l’ouverture du colloque consacré à l’auteur les 27 et 28 septembre 2019 à Amiens intitulé William Faulkner « Le père du texte » : Continuités et ruptures du patrimoine faulknérien dans les littératures contemporaines.
Conjointement à ce colloque, un projet de création de société savante est élaboré. Cette dernière porte sur l’œuvre de Ron Rush, auteur et nouvelliste américain, dont Randall Wilhelm est également spécialiste.
La mobilité « entrante » dont bénéficie M. Wilhelm et les projets qui en découlent, permettent de renforcer les liens avec Anderson University.
Natalya Sopyluk, maître de conférences au sein du département de philologie romane et de traduction à l’Université Nationale de Tchernivtsi (Ukraine).
Natalya Sopyluk est accueillie par Natalia Grabar, chargée de recherche, spécialisée dans le traitement automatique des langues appliqué aux langues de spécialité (médecine, biologie, télécommunication, électricité) du 11 septembre au 11 octobre 2018.
Ce séjour de recherche permet à Natalya Sopyluk d’ajouter une dimension comparative au projet qu’elle mène, intitulé Activités conversationnelles des leaders d’opinion sur le Web social : analyse comparative entre les villes frontalières de Lille et Tchernivtsi.
Natalya Sopyluk collecte des données à propos de Lille sur les réseaux sociaux pour les confronter avec des données sur Tchernivtsi. Ce projet s’inscrit dans l’axe transversal Humanités numériques de la MESHS et est conjointement élaboré par l’équipe de chercheurs de l’Université Nationale de Tchernivtsi (UNC), l’ONG scientifique Quadriviu (Ukraine) et le laboratoire STL (Université de Lille). Les résultats sont présentés le 3 décembre 2018 à la MESHS.
A l’issue de ce séjour, madame Sopyluk candidate à l’appel à projet ATLAS France Ukraine, financé par la Fondation Maison des Sciences de l’Homme (FMSH), le Centre d’Etudes Franco-Russe (CEFR) de Moscou et l’Ambassade de France en Ukraine (AFU), avec le soutien du Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Le programme ATLAS propose des aides à la mobilité pour des séjours en France de 3 mois aux chercheurs ukrainiens.
Le projet présenté par Natalya Sopyluk portant sur L’activité conversationnelle des immigrants ukrainiens sur le Web social est sélectionné. Elle est accueillie une deuxième fois à Lille, du 1er mars au 1er juin 2019.
Ce second séjour lui permet d’étoffer son réseau dans les Hauts-de-France, et devrait donner lieu à une nouvelle coopération à l’automne 2019, avec le laboratoire Discontinuités (Université d’Artois) affilié à la MESHS, dans le but de poursuivre les recherches sur les villes frontalières. Un séminaire sur la région de Bucovine sera dispensé par Natalya Sopyluk.
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