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luis.meneseslerin[at]univ-artois[POINT]frL’explosion quantitative de la donnée numérique exige de nouvelles manières de traiter et d’analyser les mégadonnées (big data). Une grande partie de ces mégadonnées renvoient à des écrits numériques présentés sous diverses formes: des sites entiers, des librairies virtuelles, des journaux en ligne, des courriels, des commentaires, des forums, des blogs, des avis des internautes et des tweets. Toutes ces données utilisent la langue ou les langues (sites multilingues) pour véhiculer des informations de toutes sortes. Certains peuvent influencer le mode de fonctionnement de notre société. Des milliards de données sont captées et rassemblées dans de gigantesques réservoirs d’informations à l’aide de plusieurs centaines de milliers d’ordinateurs répartis dans des serveurs ou «en nuages» pour les trier, les traiter et prédire certains comportements de la «société numérique» (Smart society). En effet, il n’a jamais été aussi simple de communiquer, de s’informer, de partager et d’influencer à l’aide de PC, smartphones ou tablettes, connectés en permanence à Internet. Le tout utilise la langue pour véhiculer des informations.
Or, on sait que la langue est un système complexe de signes et de règles de combinatoire de ces signes qui participent à la création du sens. D’où l’intérêt de proposer des méthodologies linguistiques adaptées aux nécessités de la recherche de l’information à travers des outils informatiques. Les sciences du langage, confrontées aux nécessités pratiques liées à l’abondance des données disponibles sur Internet et les besoins de plus en plus vitaux de la recherche d’informations, se trouvent dans une situation où il faut adapter les méthodologies adoptées dans l’analyse des langues à la fois à la complexité de l’objet décrit et aux exigences d’application dans des domaines aussi diverses que l’enseignement, la traduction et le traitement informatique. L’une de ces approches, héritière de la tradition logico-sémantique et des travaux de Harris, est celle des 3 fonctions primaires qui considère que l’unité minimale d’analyse est la phrase et que cette unité est formée d’un prédicat (1ère fonction), d’un ou de plusieurs arguments (2e fonction) et des marques de modalisation (3e fonction).
Deux journées d'étude sont programmées dans le cadre de ce projet.
Le projet 3Fx reçoit le soutien de la MESHS dans le cadre de son soutien aux activités "de partenariat".
Partenaires impliqués:
- unité «Lexiques, dictionnaires, informatique» (CNRS/université Sorbonne-Paris Cité/université de Cergy Pontoise)
- Cotralis, équipe interne du laboratoire Textes et cultures (université d’Artois)
- Laboratorio de Tecnologías del Lenguaje, Puebla, Mexique
- laboratoire «Sens, texte, informatique, histoire» (université Paris Sorbonne)
Responsable scientifique du projet: Luis Meneses-Lerín (université d'Artois, centre de recherche GRAMMATICA)
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