Les chercheurs en sciences humaines et sociales collectent fréquemment des "données à caractère personnel", c'est-à-dire des "informations relatives à une personne physique identifiée ou qui peut être identifiée, directement ou indirectement". Le traitement de ces données implique un certain nombre de précautions... et de déclarations. Émilie Masson, juriste au CNRS, fera le point sur les obligations des chercheurs du point de vue de la CNIL.
Dans un contexte où les obligations d'archivage se multiplient (ANR, H2020...), ce séminaire propose également de mettre en avant les possibilités offertes aux chercheurs pour archiver leurs données de recherche dans une perspective de réutilisation. Guillaume Garcia (CDSP) présentera le dispositif beQuali permettant d'archiver et de réutiliser des enquêtes qualitatives, tandis qu'Anne Cornillau et Anne-Sophie Cousteaux (CDSP) indiqueront la possibilité offerte en ce qui concerne les enquêtes quantitatives.
Programme de la matinée
- 9h | Accueil
- 9h30 | Le traitement de données à caractère personnel dans la recherche en SHS: quelles obligations pour les chercheurs?
Émilie MASSON, juriste, service Informatique et libertés du CNRS - 10h30 | Obligations légales en terme d'archivage
Émilie MASSON - 10h45 | beQuali, un dispositif pour partager et réutiliser des enquêtes qualitatives en sociologie et science politique
Guillaume GARCIA, chargé d'études au Centre de données socio-politiques de Sciences-Po, Paris - 11h45 | Pourquoi et comment documenter des données quantitatives ?
Anne CORNILLEAU, chargée d'études au Centre de données socio-politiques de Sciences-Po, Paris
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