Professeur de phonétique à l’UQAC depuis 2008, Vincent Arnaud est détenteur d’un doctorat en cotutelle entre l’Université de Franche-Comté (France) et l’Université Laval (Québec), il collabore à différents projets en bioacoustique, en traitement automatique des langues et en apprentissage machine.
Iana Atanassova est enseignante-chercheuse à l’université de Franche-Comté et membre junior de l'Institut Universitaire de France (IUF) dans le domaine du Traitement automatique des langues (TAL). Ses travaux portent sur le traitement de textes scientifiques avec des applications en recherche d'information, en extraction d’information et web sémantique.
Clarisse Bardiot est professeur à l’Université Rennes 2 en études théâtrales. Ses axes de recherche concernent les humanités numériques, l’histoire et l’esthétique des digital performances, les relations art/science/technologie, les traces numériques des arts de la scène et les processus de création. Elle développe notamment des environnements numériques, dont l’application web d’annotation vidéo MemoRekall et co-dirige avec Emilien Ruiz la collection Humanités numériques et science ouverte aux PUS.
Professeur en informatique à l’UQAC depuis 2016, Kévin Bouchard est détenteur d’un doctorat de l’Université du Québec en Outaouais et a effectué un postdoctorat à l’University of California Los Angeles. Il travaille sur les habitats intelligents et les technologies pour la santé en appliquant son expertise en intelligence artificielle.
Chérifa Boukacem-Zeghmouri est professeure des universités en sciences de l’information et de la communication à l’Université Claude Bernard et Chercheure au laboratoire ELICO. S’appuyant au cadre théorique des industries culturelles et créatives, ses travaux de recherches analysent les mutations de la communication scientifique entre pairs, vers des modèles ouverts et collaboratifs. Les nouvelles formes de production, de circulation, d’évaluation et de légitimation de la recherche scientifique constituent ses principales thématiques de recherche. Elle a, dans ce champ, employé des approches qualitatives et bibliométriques qu’elle mobilise de manière séparée ou articulée. Chérifa Boukacem-Zeghmouri est également responsable du Master Information et Médiation Scientifique et Technique (IMST) et chargée de mission Science Ouverte pour son établissement.
Mélanie Bunel a intégré Huma-Num en 2020 en tant qu’ingénieure d’études spécialisée dans les domaines de l’ingénierie documentaire pour le projet européen TRIPLE. Elle rejoint le HN Lab en 2021 pour travailler sur le projet HNSO.
Issue du monde de la recherche en biologie et écologie marine, Mélanie a notamment travaillé pendant près de 3 ans en Nouvelle-Calédonie pour l’Université de Nouméa puis pour le Secrétariat du Pacifique Sud pour des programmes de recherche sur des thématiques de gestion et protection des milieux marins et d’économie de la pêche.
Puis de 2016 à 2018, elle met à profit ses compétences de biologiste pour une association spécialisée en médiation scientifique qui promeut la méthode d’investigation de la recherche scientifique auprès des publics jeunes.
Fin 2018, elle intègre le Master 2 Science de l’information de l’Université Lyon 1/ENSSIB pour une reconversion professionnelle dans les métiers documentaires où elle effectue son alternance sur les thématiques de l’extraction et la fouille de données au sein d’une entreprise spécialisée dans la recherche en chimie des cosmétiques.
Alix Chagué est ingénieure R&D à Inria (équipe ALMAnaCH) où elle prend part à des projets en humanités numériques visant à valoriser des documents patrimoniaux manuscrits grâce à la transcription automatique. Elle est également en charge de la coordination prédagogique du master « Documentation et Humanités Numériques » de l'Ecole du Louvre (Paris, France) et débutera en novembre 2021 une thèse axée sur l'amélioration des méthodologies pour le traitement automatique des documents manuscrits français contemporains.
Frédéric Clavert, assistant professor, est managing editor du Journal of Digital History. Avant de rejoindre le C2DH, il a travaillé comme chercheur à Strasbourg, au Centre Virtuel de la Connaissance sur l'Europe (CVCE) au Luxembourg et à l'Université de Lausanne. Il a également été ingénieur de recherche à l'Université Paris-Sorbonne pour le Laboratoire d'excellence "Écrire une histoire nouvelle de l'Europe" (LabEx-EHNE). Ses recherches portent sur trois axes principaux : l'histoire de l'organisation économique et monétaire en Europe aux XXe et XXIe siècles, la mémoire collective du passé à l'ère du big data, et la relation entre les historiens et leurs sources primaires numériques.
Thibault Clérice est responsable du master « Technologies numériques appliquées à l’histoire » de l’École nationale des chartes (Paris, France). Il a été ingénieur au Centre for eResearch (Kings College de Londres, Royaume-Uni) et à la chaire Humboldt pour les humanités numériques (Leipzig, Allemagne), où il était en charge du développement des fondations de Perseus 5 et du projet CapiTainS.org. Il est membre du Technical Committee du standard Distributed Text Services ( w3id.org/dts ) depuis sa fondation. Sa recherche porte principalement sur les questions d'ingénierie en humanités numériques, en traitement automatique des langues anciennes à travers l’apprentissage profond et sur la mise à disposition de corpora.
Alina Danciu est la responsable du Pôle Documentation-Diffusion du Centre de données socio-politiques (CDSP). Elle est experte du standard de valorisation des données de la recherche Data Documentation Initiative (DDI) et fait partie du groupe de travail international qui coordonne les actions de formation à ce standard. Par ailleurs, elle fait partie du Collège "Compétences et Formation" du CoSo.
Anna Egea est documentaliste au Centre de sociologie des organisations (Sciences Po- CNRS) en charge des questions de publication et de données.
Guillaume Garcia est docteur en science politique de l’Université Paris Dauphine. À la suite d'un postdoctorat réalisé à Sciences Po, il a rejoint l'équipe du Centre de données sociopolitiques en tant qu'ingénieur de recherche. Après avoir géré le développement de beQuali, la banque d’enquêtes qualitative du CDSP durant une dizaine d’années, il est en charge des activités de recherche méthodologique et de valorisation au sein du CDSP. Il participe également au groupe de travail "ouverture des données de la recherche" du réseau MATE-SHS.
Victor Gay est enseignant-chercheur à l’École d’Économie de Toulouse (TSE) et à l’Institut d’Études Avancées de Toulouse (IAST) de l’Université Toulouse 1 Capitole. Ses recherches se situent à la croisée de l’histoire économique et de l’économie de la culture.
Cyril Heude est data librarian à Sciences Po, ancien chargé de mission science ouverte et appui à la recherche à Université de Paris (archives ouvertes, bibliométrie, formations doctorales et escape game pédagogique). Il est membre du GTSO données de Couperin et du Liber data science working group.
Gérald Kembellec est maître de conférences en sciences de l’information et de la communication au Cnam, il anime la thématique « Data, médiation, valorisation » du laboratoire « Dispositifs d’Information et de Communication à l’Ère du Numérique ». Il est actuellement détaché au département des humanités numériques de l’IHA.
Mareike König est directrice adjointe et directrice du département Humanités Numériques à l’Institut historique allemand (IHA). Elle est à l’origine du projet “Adressbuch der Deutschen in Paris von 1854”.
Historienne de l’histoire franco-allemande du XIXe siècle, ses recherches portent également sur l’Histoire à l’ère numérique et sur la communication scientifique dans les médias sociaux.
Pierre-Carl Langlais est un chercheur en science de l’information et de la communication et en humanités numériques. Sa thèse consacrée à une lecture "distante" de la naissance de la chronique boursière au 19e siècle a été distinguée par le prix de la recherche 2016 de la Société française des sciences de l’information et de la communication. Il est actuellement post doctorant pour le projet Numapresse, un projet en humanités numériques dédié à l’exploration de grands corpus d’archives de presse ancienne. Investi dans le mouvement du libre accès, il a rédigé un rapport sur les nouveaux modèles de l’édition scientifique pour le ministère de la recherche français en 2016, lequel a inspiré l’appel de Jussieu pour la science ouverte. En 2020, il publie son premier livre en collaboration avec Marie-Ève Thérenty et Julien Schuh aux éditions du CNRS : “Fake new & viralité avant Internet : les lapins du Père-Lachaise et autres légendes médiatiques."
Mariannig Le Béchec est maîtresse de conférences-HDR à l’Université Claude Bernard Lyon 1 (UR ELICO) et co-responsable de l'URFIST de Lyon.
Ses travaux portent sur la communication politique, numérique et scientifique à partir de l'étude des pratiques ordinaires, de la circulation des savoirs et de la gouvernance des plateformes.
(photo : Ricardo Esteves)
Victoria Le Fourner est ingénieure d'études chargée du traitement des données scientifiques. Suite à un cursus en humanités numériques, elle travaille pour le projet ANR Time Us puis rejoint la MESHS. Ses différentes collaborations avec les chercheurs des Hauts-de-France lui ont permis de travailler sur différents types de projets notamment en machine learning ou en édition numérique.
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