Juliette De Maeyer est professeure agrégée au département de communication de l'Université de Montréal. Ses recherches portent sur la matérialité, les technologies et l’épistémologie du journalisme, souvent avec une approche historique. Elle est membre du Centre de recherche interuniversitaire sur les humanités numériques (CRIHN, Montréal).
Paola Marongiu est doctorante en linguistique à l’Université de Neuchâtel et rédactrice de réseaux sociaux du Journal of Open Humanities Data ; ses recherches portent sur la sémantique, notamment l’expression de la modalité, le Latin et les humanités numériques.
Barbara McGillivray est maître de conférences en humanités numériques et cultural computing au King's College de Londres, Turing fellow et rédactrice en chef du Journal of Open Humanities Data ; ses recherches portent sur la linguistique computationnelle des textes historiques.
Pierre Mounier, ingénieur de recherche à l'EHESS, participe au développement de plusieurs infrastructures pour la communication savante en sciences humaines et sociales : OpenEdition (directeur adjoint pour le développement international), le DOAB (co-directeur avec Niels Stern), OPERAS (co-coordinateur avec Suzanne Dumouchel). Il poursuit parallèlement des recherches en humanités numériques, sur la science ouverte et plus particulièrement la circulation des savoirs en sciences humaines et sociales.
Étudiant au baccalauréat en informatique à l’UQAC depuis 2020, Gilles-Philippe Morin est détenteur d’un baccalauréat en sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke ; il s’intéresse aux neurosciences, à la linguistique et plus particulièrement au traitement automatique des langues.
Michael Nauge est docteur en traitement du signal et des images. Depuis 2017, il est ingénieur permanent en traitement et analyse de données numériques pour les laboratoires de SHS FoReLLIS et MIMMOC à l'Université de Poitiers. Son travail actuel s'inscrit dans le paradigme de la Science Ouverte avec un intérêt particulier pour l'accessibilité, la transformation et la réutilisation des données et des codes au travers du concept de la programmation lettrée et des appareillages techniques tels que les notebooks Jupyter.
Nilo Pedrazzini est doctorant en linguistique, philologie et phonétique et tuteur en linguistique générale à l'Université d'Oxford ; il est aussi assistant de rédaction pour le Journal of Open Humanities Data. Ses recherches portent sur les humanités numériques et la sémantique formelle pour les langues historiques.
Ingénieur de recherche au CNRS, Stéphane Pouyllau est spécialisé depuis 1999 dans les domaines des humanités numériques, de l’informatisation des données de la recherche en sciences humaines et sociales et en information scientifique et technique.
Il a co-créé en 2005 et développé le centre national pour la numérisation de sources visuelle jusqu’en 2009. Il est l’initiateur et le co-concepteur de MédiHAL (archive ouverte pour photographies et images scientifiques) du CNRS et le concepteur de plusieurs sites web institutionnels sur le patrimoine scientifique français. Il a créé l’archive numérique d’objets et de matériaux iconographiques scientifiques destinée à héberger des fonds d’archives scientifiques.
De 2009 à fin 2011, il a travaillé au TGE Adonis où il a co-dirigé – avec Jean-Luc Minel (Pr. à l’Université Paris Ouest la Défense et TGE Adonis) – la réalisation de la plateforme de recherche ISIDORE.
De janvier 2012 à mars 2013, il a été le directeur de la très grande infrastructure de recherche Corpus-IR et chargé de mission pour le développement d’Isidore. En 2013, il a cofondé la TGIR Huma-Num avec Marc Renneville. Il est actuellement directeur adjoint d’Huma-Num en charge du HN Lab.
Il a reçu en 2009, le Cristal du CNRS. L’ensemble de sa production scientifique et technique est disponible en libre accès sur ISIDORE.
Violaine Rebouillat est docteure en sciences de l’information et de la communication. Chercheure associée au laboratoire Dicen-IDF ainsi qu’au laboratoire ELICO, elle travaille comme ATER à l’Université de Lyon 1. Ses recherches s’inscrivent dans le champ de la communication scientifique, plus spécifiquement sur la thématique des données de la recherche dans le contexte de l’Open Science.
Marton Ribary est Leverhulme Early Career Research Fellow à la faculté de droit de l'Université du Surrey, où il expérimente des techniques de modélisation computationnelle sur des textes juridiques romains anciens. Il est réviseur pour le Journal of Open Humanities Data.
Laurent Romary est directeur de recherche à Inria au sein de l’équipe ALMAnaCH où il mène des travaux dans le domaine du traitement des langues et des humanités numériques.
Depuis plusieurs années, il a contribué à la définition des politiques d’information scientifique du CNRS, de la société Max Planck et d’Inria. Il a aussi participé de longue date à la définition et à l’évolution des directives de la TEI, notamment comme membre, mais aussi comme président du conseil technique de la TEI, et préside le comité 37 de l’ISO (Langue et terminologie). Il a mis en place et dirigé l’infrastructure Européenne DARIAH pour le développement de méthodes numériques en sciences humaines et sociales jusqu’en 2018.
Nicolas Sauret partage son temps entre le HN Lab de la TGIR Huma-num et le FabPart Lab au Labex Les passés dans le présent. En tant que chercheur post-doctorant et ingénieur de recherche, il coordonne d'un côté le FabPart Lab qui vise à établir une fabrique de la médiation, de la participation et de la valorisation numérique dans les champs mémoriels et patrimoniaux, et participe de l'autre au HN Lab engagé de manière prospective dans l'identification et l'expérimentation des outils de la recherche en sciences humaines et sociales.
D'abord en tant qu'ingénieur à l'Institut de recherche et d'innovation du Centre Pompidou (2009-2015), puis lors de son doctorat à l'Université de Montréal et l'Université Paris Nanterre (2015-2020), ses recherches portent sur la nature collective de la production, de la circulation et de la légitimation des connaissances. Entre recherche théorique et expérimentations éditoriales, ses travaux explorent les pratiques d'écritures numériques et les nouvelles fabriques du savoir, qu'elles soient ouvertes, collectives ou participatives.
Joachim Schöpfel est maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’Université de Lille. Il est membre du laboratoire GERiiCO et consultant indépendant du cabinet Ourouk. Son domaine d’expertise est l’information scientifique et technique.
Karolina Suchecka est doctorante contractuelle en littérature comparée à l'Université de Lille, travaillant sur la réécriture et l’édition intermédiale en explorant les possibilités des outils informatiques et de traitement automatique des langues.
Engagée dans le projet ANR Phoebus e-Balzac depuis 2017, elle est chargée de l’informatique éditoriale, de la pérennisation et de l'ouverture des données et du développement de l'axe hypertexte du projet, qui vise à mettre en résonance, à l'aide des méthodes informatiques et numériques, l'ensemble de l'œuvre balzacienne avec un corpus d'écrits contemporains qui ont pu la nourrir.
Sébastien de Valeriola est docteur en sciences mathématiques, actuaire et historien médiéviste. Il est chargé de cours à l’ICHEC Brussels management school et maître de conférence invité à l'Université libre de Bruxelles (filière sciences et technologie de l'information et de la communication). Ses recherches s’inscrivent dans le champ des humanités numériques, avec un intérêt particulier pour l'application des outils d'apprentissage automatique aux problématiques issues des sciences humaines et sociales.
Le Dr Lorella Viola est Research Associate en linguistique et en sciences humaines numériques au Luxembourg Centre for Contemporary and Digital History (C²DH) , Université du Luxembourg. Elle est titulaire d'un doctorat en études linguistiques et communicationnelles de l'Université d'East Anglia, au Royaume-Uni. Ses recherches portent sur la manière dont l'utilisation de la langue révèle des présupposés latents et fait circuler des idéologies implicites dans les médias et la société, et sur la manière dont les migrants sont représentés dans les médias. Elle développe également des méthodologies en humanités numériques qui comblent le fossé entre méthodes quantitatives et qualitatives afin de dévoiler et de comprendre les structures des archives numériques et d'encourager la transparence et la reproductibilité dans la recherche en humanités numériques et au sein des pratiques numérique patrimoniales.
Evan Virevialle est étudiant en 2ème année du Master Communication du savoir, technologies de la connaissance et management de l'information à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il est également assistant de recherche à l’IHA, il y collabore notamment au projet “Adressbuch der Deutschen in Paris von 1854” sur les aspects de qualification et d’enrichissement des données, d’interface et de cartographie.
Lars Wieneke est Head of Digital Research Infrastructure au C2DH. Il est titulaire d'un doctorat en ingénierie de la Bauhaus-Université à Weimar, en Allemagne. Après avoir obtenu son diplôme à l'université technique d'Ilmenau, il a travaillé comme chercheur au département de conception d'interfaces de la Bauhaus-Université à Weimar Grâce à une bourse Marie-Curie, Lars a rejoint le groupe de recherche EPOCH/CHIRON à l'université de Brighton en janvier 2007 et s'est spécialisé dans la conception de contenus créés par les utilisateurs pour les musées et les institutions patrimoniales. En 2009, Lars a travaillé comme consultant indépendant pour les musées et le patrimoine culturel en France avant de devenir chef de projet d'un projet de recherche conjoint entre le Musée juif de Berlin et l'University of Applied Sciences de Berlin. Il a rejoint le Centre Virtuel de la Connaissance sur l'Europe (CVCE) en 2011 et a travaillé comme chercheur au sein du Digital Humanities Lab. En 2014, il est devenu le chef du département Information & Technologie au CVCE. Le 1er juillet 2016, il a rejoint l'Université du Luxembourg et est devenu responsable de l'infrastructure de recherche numérique du C2DH en avril 2017. Lars a travaillé dans de multiples projets et réseaux internationaux. Il a été chef de projet dans le projet CUbRIK, financé par le FP7, où il a supervisé le développement d'histoGraph, un nouvel outil d'indexation, d'exploration et d'analyse d'archives multimédias qui intègre des approches de visualisation de graphes et différents niveaux de crowd-sorucing. Il a également été co-responsable de la taskforce Europeana sur le contenu généré par les utilisateurs et est actuellement co-responsable du groupe de travail sur la visualisation et l'interactivité de DARIAH.
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