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stephan.mierzejewski[at]inspe-lille-hdf[POINT]frL’élévation des niveaux d’exigences affichés en matière de lutte contre les déterminismes socio-culturels et territoriaux a coïncidé, ces trente dernières années, avec la mise en œuvre de politiques de « responsabilisation » accrue de l’ensemble des acteurs de la communauté éducative (Dupriez et Mons, 2010 ; Maroy, 2013 ; Gather-Thurler et Maulini, 2014 ; Dutercq, Gather-Thurler et Pelletier, 2015). Censé appuyer la « montée en compétences » des enseignants, l’accompagnement des premières années d’entrée dans le métier a dans cette logique été identifié comme un levier central pour une insuffler une dynamique générale de renouvellement des pratiques pédagogiques au ser - vice de la personnalisation des apprentissages et de la réussite de tous les élèves (Claus, 2014). Le pari ne paraît pas incohérent, si l’on considère que les premières années d’exercice constituent par définition une phase décisive dans la genèse des pratiques et des positionnements professionnels des enseignants. Mais quels sont les effets socialisateurs réels des « parcours » des enseignants dé- butants ? Une fois dépassées les difficultés liées à l’inévitable « choc de réalité » de l’entrée dans le métier (Huberman, 1989), les néo-enseignants parviennent-ils vraiment à développer des pratiques d’enseignement de plus en plus efficaces et satisfaisantes ?
Le séminaire organisé dans le cadre du projet FELIS du séminaire propose de réunir des spécialistes français et étrangers de ces questions pour croiser les analyses, débattre des acquis de la recherche et dégager des perspectives complémentaires.
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