Retour sur la fête de la science

Jeudi et vendredi 20 & 21 novembre la MESHS a accueilli sa première FÊTE DE LA SCIENCE. Les animations proposées étaient avant tout destinées à un public scolaire, classes du primaire et du collège (du CM1 à la 3e).
        « Sciences Humaines et Sociales, ça vous dit quelque chose ? »
        (Silence...)

Ces concepts qui structurent la recherche universitaire demeurent abstraits pour un jeune public. Mais là n'était pas l'enjeu.  Bien plus important était de leur montrer des métiers auxquels forment ou collaborent les SHS.

Caroline Rufin-Soler, pour l'Ireni, a pu les sensibiliser aux risques industriels affectant la qualité de l'air. Quels sont les risques, comment les mesure-t-on, et surtout, de quels outils de mesure dispose-t-on pour reconnaître les polluants et leur dangerosité ? (photo en haut à droite : un appareillage laser).

L'Edesac, grâce à une installation interactive sonore (merci à Yannick Donet, David Lemaréchal et Sébastien Faszczowy), a tenté de retracer le parcours qui depuis des années conduit irrésistiblement le spectateur à l'intérieur même de l'installation artistique. Un micro sensible aux souffles (plus qu'aux paroles), aux mouvements et déplacements de l'air pouvait moduler un son et sculpter un espace acoustique en réponse aux mouvements ou exclamations des élèves amusés. Découvrir cette structure invisible de l'espace qu'est le son n'était pas une petite affaire (photos de droite, milieu).

Logiquement, que des applications de robotique aient trouvé lieu d'exposition à la Maison Européenne des Sciences Humaines et Sociales, ne les a pas étonnés (photos de droite, bas). Ils ont pu, guidés par nos questions, essayer de prendre conscience de quelques changements dans nos environnements quotidiens liés à l'expansion des outils intelligents et mécaniques.
    - Croisez-vous souvent des robots?
    - Non...
    - Vous ne prenez pas le métro alors ?
    - Ah si...
Ils ont pu voir que l'utilisation industrielle de leur console de jeu favorite pour guider à distance des machines-outils automotrices troublait les frontières entre jeu et métier. La robotique assure ce lien. Elle a aussi remporté un vif succès. (Merci à Anne-Lise Gehin, Rochdi Merzouki et Blaise Conrard, Maîtres de Conférences au LAGIS (Laboratoire d'Automatique et Genie Informatique et Signal - UMR 8146), enseignants à Polytech'Lille, et Coralie Escande, Guillaume Drohe, Mickael Coronado, Vincent Coelen, étudiants.)