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mediation[at]meshs[POINT]frEn 1968, le projet des Etats Généraux du cinéma naît d’un mouvement populaire de contestation et de lutte qui vise à faire de la vie culturelle et du cinéma un service public. Il fait naître plusieurs commissions et collectifs. De là sortira la SRF (Société des Réalisateurs de Films).
Avant cela, toute une profession se met en grève. Les films réalisés démultiplient les prises de paroles. Ils donnent à voir les multiples composantes du mouvement (ouvrière, paysanne, étudiante), les solidarités, les luttes pour l’égalité. Les étudiants et collectifs filment les ouvriers. Les ouvriers se font cinéastes. Les amateurs s’emparent du super 8 pour accompagner les luttes paysannes. Les collectifs tentent de faire vivre de nouveaux rapports entre techniciens, entre professionnels et amateurs et inventent de nouveaux modes de diffusion. Les femmes s’emparent des médias légers. Ce travail se poursuit dans les années 1970 autour des collectifs qui perdurent (Ciné-luttes, Iskra, etc.) et de leurs équivalents dans les métropoles.
En partenariat avec l’Université du Temps Libre
Avec
Louisette Farèniaux, Maître de conférences honoraire en études cinématographiques, auteure de publications consacrées au cinéma documentaire et au cinéma du Nord, membre de l’équipe organisatrice du Festival audiovisuel régional de l’Acharnière et réalisatrice de documentaires.
Cette manifestation est soutenue par le conseil régional Hauts-de-France dans le cadre du CPER ISI-MESHS.
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