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Emblématique d’autres situations nationales et internationales, le bassin minier du Nord et du Pas-de-Calais est un territoire marqué par des problématiques de transitions plurielles et intrinsèquement liées : écologique, économique, sociale, culturelle et éducative. Pour améliorer leur compréhension, le préfet de région et la rectrice, dans le cadre de l’Engagement pour le renouveau du bassin minier (2017-2026), en lien avec le Conseil Régional, ont sollicité quatre universités (Universités de Lille, d’Artois, Polytechnique Hauts-de-France, Gustave-Eiffel) pour élaborer un institut de recherche fédératif, lequel sera accueilli par la Maison Européenne des Sciences de l’Homme et de la Société.
Cet institut vise à fédérer puis à développer des travaux de recherche académique, avec comme premier terrain, non exclusif, le Bassin minier du Nord et du Pas-de-Calais. La recherche développée dans ce cadre exploitera les complémentarités des axes thématiques des établissements partenaires ; s’ouvrira à une interdisciplinarité large, en veillant à articuler les sciences et technologies avec les sciences humaines et sociales ; développera un lien fort avec les problématiques des acteurs socio-économiques du développement territorial, notamment par des projets participatifs.
Les enjeux des travaux qui seront menés dans ce cadre consisteront à éclairer les modèles de développement souhaitables et possibles, d’identifier les leviers et modalités des transitions à l’œuvre ou à initier, en articulant recherche académique, expertise territoriale et comparaisons internationales.
Sur le plan de son organisation, de sa gouvernance et de son fonctionnement, cet Institut est en train de se mettre en place. La Journée d’Etude « Le bassin minier en transition : territoire résilient, territoire de recherche » (replay disponible ici) en constitue le lancement officiel, elle est aussi l’occasion de s’adresser à l’ensemble de la communauté scientifique pour lui proposer un cadre de travail collectif.
La recherche sur les questions de résilience et de transition existe en Hauts-de-France. De très bonne qualité, mobilisant de multiples disciplines et s’arrimant souvent à des problématiques d’acteurs territoriaux, elle reste le plus souvent dispersée, générant peu de synergie collective, d’effet de capitalisation et de visibilité forte. Pour structurer davantage la recherche dans cette perspective, l’Institut fédératif se propose notamment de développer des projets ambitieux, sous une modalité plus proactive que la classique procédure d’appel à projets. En amont de cette démarche, nous avons besoin de faire un état des lieux non pas simplement des recherches en cours sur ces thèmes, mais des forces de recherche qui voudraient s’inscrire dans cette démarche collective.
C’est la raison pour laquelle nous lançons un appel à manifestation d’intérêt auprès de l’ensemble de la communauté scientifique composant les quatre établissements tutelles de l’Institut fédératif (Université Gustave Eiffel, Université de Lille, UPHF, Université d’Artois).
- Pour le 1er septembre au plus tard, , nous attendons de la part d’un·e chercheur·e ou d’un collectif un texte précisant, sur la base de recherches en cours ou de projet(s) à venir, sur quoi et comment il ou elle pourrait participer à la dynamique de recherche de l’Institut fédératif.
- Courant septembre, l’équipe scientifique de l’Institut fédératif examinera les textes qui lui seront parvenus et procédera à différents regroupements afin d’élaborer des propositions de structuration.
- Courant octobre, deux workshops seront organisés pour travailler plus précisément à l’identification de projets de recherche collectifs, transversaux, pluridisciplinaires et interuniversitaires, en veillant à ce qu’ils soient autant que faire se peut articulés à des problématiques d’acteurs territoriaux.
- Courant novembre, l’équipe scientifique de l’Institut fédératif travaillera avec les différents collectifs à l’élaboration finale des projets, lesquels seront étudiés par le Comité Scientifique de l’Institut fédératif pour validation finale.
- Les projets retenus débuteront en janvier 2022 pour une durée de 2 ans.
L'équipe scientifique :
- Williams Nuytens (Université d’Artois)
- Clément Barbier (UPHF)
- Hervé Champin (UPHF)
- Corinne Blanquart (Université Gustave Eiffel)
- Martine Benoit (Université de Lille)
- Richard Sobel (Université de Lille)
- Emmanuelle Poulain-Gautret (MESHS)
- Christophe Niewiadomski (MESHS)
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