- Mathieu Aubry
- Olivier Baude
- Emmanuelle Bermès
- Emilie Blotière
- Jean-Baptiste Camps
- Edith Cannet
- Marie Carlin
- Alix Chagué
- Chiara Chelini
- Myriam Danon-Szmydt
- Louise Dutertre
- Laurence Favier
- Francesca Frontini
- Jean-Damien Généro
- Marie-Madeleine Géroudet
- Matthias Gille Levenson
- Edward Gray
- Doriane Hare
- Matthieu Husson
- Fatiha Idmhand
- Basile Jesset
- Adeline Joffres
- Ian Johnson
- Lucie Lachenal-Taballet
- Olivier Le Deuff
- Victoria Le Fourner
- Alicia León y Barella
- Axel Le Roy
- Stéphane Loret
Mathieu Aubry, chercheur titulaire en Computer Vision à l'École des Ponts ParisTech dans le laboratoire LIGM (UMR8049). Il a joué un rôle de premier plan dans plusieurs projets d'humanités numériques, notamment le projet ANR Jeune Chercheur EnHerit, le projet Filigranes pour Tous et, depuis 2021, le projet ANR VHS sur l'analyse de l'évolution des illustrations scientifiques.
Olivier Baude est professeur de sciences du langage à l’université Paris-Nanterre actuellement en détachement au CNRS pour diriger l’Infrastructure de Recherche Huma-Num (IR*) . Après une thèse en socio-pragmatique cognitive soutenue à l’EHESS en 1998, il a orienté ses recherches vers la linguistique variationniste sur corpus et les humanités numériques. Président du conseil scientifique d’Huma-Num de 2012 à 2015, il en a ensuite pris la direction dans la phase de construction d'une infrastructure pour les données de la recherche en sciences humaines et sociales au coeur de la science ouverte.
Adjointe en charge des questions scientifiques et techniques auprès du directeur des services et des réseaux de la Bibliothèque nationale de France depuis 2014, Emmanuelle Bermès a piloté le projet Corpus (2016-2019) visant à créer un service dédié aux chercheurs en humanités numériques : le BnF DataLab. Elle est l'autrice de plusieurs livres sur les technologies numériques des bibliothèques et du blog Figoblog.
Emilie Blotière est ingénieure d’études au sein de la TGIR Huma-Num et la chef de projet de TRIPLE. Emilie s'est d'abord orientée vers des études de commerce en affaires internationales et a commencé sa carrière dans le domaine de la banque et de l'assurance en tant que responsable de partenariats institutionnels. En 2018, elle change de domaine et s’inscrit au Master 2 « Technologies numériques appliquées à l’histoire » à l’École nationale des chartes. Elle rejoint l’équipe Huma-Num en octobre 2019 pour le projet TRIPLE.
Jean-Baptiste Camps est professeur invité en philologie computationnelle au Venice Center for Digital and Public Humanities (Univ. Ca'Foscari), et habituellement maître de conférences dans le même domaine à l'École nationale des chartes, PSL. Il y dirige le master Humanités numériques de PSL, après avoir dirigé le master Technologies numériques appliquées à l'histoire (de 2013 à 2017). Ses recherches portent sur l'analyse de données textuelles et l'intelligence artificielle appliquées aux textes historiques. En 2019, il a remporté, avec Ariane Pinche et Thibault Clérice, le prix Fortier 2019 de la Digital Humanities Conference pour ses travaux en stylométrie, qui sont également parues dans Science Advances ainsi que dans un ouvrage grand-public récemment paru (_Affaires de style_, éd. Le Robert, 2022) coécrit avec Florian Cafiero.
Marie Carlin est historienne de formation, diplômée du master Technologies numériques appliquées à l’histoire de l’École nationale des chartes. Elle a occupé un poste de chargée de recherche au Centre de recherche du château de Versailles pendant huit ans avant de devenir conservatrice des bibliothèques et coordinatrice du BnF DataLab.
Alix Chagué est doctorante en Humanités Numériques à l’EPHE et à l’Université de Montréal, en collaboration avec ALMAnaCH (Inria) et le CRIHN. Elle a précédemment participé aux projet TIME US (ANR) et LECTAUREP (AN-Inria) en tant qu’ingénieure. Ses recherches portent sur l’appropriation des outils de transcription automatique par la communauté des Humanités Numériques.
Après des études en communication et une thèse en économie de la complexité à l'université de Turin, Chiara s’oriente vers le domaine de la valorisation de la recherche et intègre un service Partenariat et Valorisation d'une délégation régionale du CNRS. En 2018, elle revient vers l'accompagnement des SHS et rejoint le RnMSH sur le poste d'animatrice de communautés.
Dans le cadre de ses missions, elle anime différents groupes de travail transverses et inter-MSH, fédérant ingénieurs et chercheurs, parmi lesquels quatre réseaux des plateformes technologiques du RnMSH (audio-visio, cogito, scripto, spatio).
Après des études de droit et de communication, Myriam Danon-Szmydt intègre le CNRS comme attachée de presse. Pendant une vingtaine d'années, elle occupe divers postes de chargée puis de responsable de communication, notamment au sein des maisons des sciences de l’homme. En 2012, elle quitte la branche professionnelle des "communicants" pour rejoindre celle des "responsables de l'administration et du pilotage". Elle est secrétaire générale de la Maison Archéologie & Ethnologie - MAE (MSH Mondes dorénavant) de 2012 à 2019. Elle rejoint alors le Gis RnMSH comme secrétaire générale et accompagne la gouvernance dans le déploiement de sa politique.
Après un master en archivistique, Louise Dutertre a fait le choix d'intégrer le master "Technologies numériques appliquées à l'histoire" de l’École des chartes, dont elle est diplômée depuis 2019. Elle a occupé ensuite un poste au ministère des armées au sein du projet Archipel/VITAM. Depuis quelques mois, elle occupe à présent un poste de responsable des archives numériques à l'Institut Mémoires de l'édition contemporaine, en Normandie.
Laurence Favier est professeur de sciences de l’information et de la communication et responsable de l’axe 4 du laboratoire GERIICO (Circulation de l’information et organisation des connaissances). Depuis 2012, elle dirige le département de Sciences de l'Information du Document à l'Université de Lille et est responsable du master Gide.
Francesca Frontini est chercheuse à l'Istituto di Linguistica Computazionale "A. Zampolli" du CNR à Pise, en Italie, et membre du Board of Directors de l'infrastructure européenne CLARIN ERIC (Common Language Resources & Technology Infrastructure).
Jean-Damien Généro, diplômé d'un Master recherche en histoire médiévale de Paris 1 Panthéon-Sorbonne et d'un Master en ingénierie de la recherche de l'École nationale des chartes, est ingénieur d'études du CNRS. Affecté au Centre de recherches historiques (UMR CNRS-EHESS), il coordonne les projets numériques et les bases de données du laboratoire.
Marie-Madeleine Géroudet est conservatrice des bibliothèques et responsable du Département Services à la recherche et aux chercheurs au Service Commun de Documentation de l'Université de Lille. Elle est également responsable de la Commission Recherche et Documentation de l'ADBU et co-pilote du projet ResPaDon.
Matthias Gille Levenson travaille actuellement à l'édition d'une partie du Regimiento de los prínçipes, traduction glosée castillane du De Regimine Principum de Gilles de Rome à la Casa de Velasquez dans le cadre d’une thèse co-dirigée par Carlos Heusch (ENS de Lyon) et Jesús Rodríguez Velasco (Yale University). Il est aussi membre de l'équipe éditioriale de Programming Historian en français
Edward Gray, docteur en histoire, est chargé de recherche au sein de la TGIR Huma-Num, ou il cumule le poste d’Officer for National Coordination au sein de DARIAH ERIC. Moderniste de formation, sa thèse portait sur la famille Marillac et leurs stratégies familiales au XVIe et XVIIe siècles. Diplômé du Master Technologies numériques appliquées à l’histoire à l’Ecole nationale des chartes, il a ensuite travaillé au sein des infrastructures de recherche, d’abord à la MESHS ou il était coordinateur scientifique du colloque DHnord 2020 “La Mesure des Images.”
Après un master recherche en histoire moderne et le master "Technologies numériques appliquées à l'histoire" à l'École nationale des Chartes Doriane Hare est aujourd'hui ingénieure d'études chargées des humanités numériques dans le projet ANR communes porté notamment par l'INED, l'université de Bourgogne-Franche-Compté et l'Université de Cambridge.
Après une formation initiale en mathématiques (Université Paris VI), Matthieu Husson se forme à l’histoire des sciences médiévales latines à la quatrième section de l’École Pratique des Hautes Études où il obtient, en 2007, un doctorat portant sur les sciences mathématiques au xive siècle. Ses recherches ultérieures se concentrent sur l’histoire de l’astronomie à la fin du Moyen Âge. Il est le Principal Investigator de l’ERC ALFA.
Fatiha Idmhand est professeure des Universités en Littératures hispaniques contemporaines et Humanités numériques à l’université de Poitiers et Chercheur à l'Institut des Textes et Manuscrits Modernes (Archivos, UMR-8132, Paris). Ses recherches portent sur les processus de création des œuvres en contextes de conflits. Elle s'intéresse aux effets des contraintes situationnelles telles que les guerres, l'exil, l'emprisonnement ou les dictatures sur la création des objets culturels et sur leur circulation. Ces travaux s'inscrivent dans trois champs d'études : la génétique des œuvres, les "transferts culturels" et les "humanités numériques".
Basile Jesset est actuellement auto-entrepreneur en webdesign et étudiant chercheur à l'E.S.A.D Orléans en archéologie des médias. Son travail se concentre sur l'accessibilité des bases de données par la recherche technique et la méthodologie mise en place avec les différents acteurs concernés.
Adeline Joffres est docteure en Sciences Politiques et ingénieure de recherche au CNRS, responsable de la coopération internationale et du développement des Consortiums-HN au sein de l'IR* Huma-Num. Au sein de l’unité, elle travaille en particulier à l’internationalisation des Consortiums d’Huma-Num et plus généralement à l’articulation entre les besoins et pratiques des communautés de recherche nationales et leur pendant au niveau européen et/ou international.
Ian Johnson professeur honoraire à la Faculty of Arts and Social Sciences de l’Université de Sydney. Archéologue paléolithique de formation il a été directeur de l'Archaeological Computing Laboratory, devenu Arts eResearch, à l'Université de Sydney où il a enseigné les méthodes numériques en archéologie, développé des outils pour l'archéologie et pour les humanités numériques, avec un accent particulier sur les bases de données collaboratives, les SIG, la cartographie et la dimension temporelle, et participé à une grande variété de projets. Il est le concepteur à l’origine du gestionnaire de base de données Heurist, maintenu depuis 2005.
Lucie Lachenal-Taballet est ingénieure d’études à la BIS et docteure en histoire de l’art (Université Paris 1). Elle a collaboré à plusieurs projets en humanités numériques : Bibliographies de critiques d’art francophones (Université Paris 1, 2015-2022), Légitimation des savoirs : la genèse d’un laboratoire en informatique (CNAM, 2017), La Bibliothèque d’art et d’archéologie Jacques Doucet (INHA, 2021).
Olivier Le Deuff est maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’université Bordeaux Montaigne. Il a dirigé et pris part à plusieurs projets liés aux humanités digitales et consacré plusieurs travaux aux enjeux autour de ces questions, notamment Humanités digitales : historique et développement, et Le Temps des Humanités digitales.
Victoria Le Fourner est ingénieure au CNRS affectée à la MESHS. Ses différentes collaborations avec les chercheurs des Hauts-de-France lui ont permis de travailler sur différents types de projets en humanités numériques.
Alicia León y Barella est conservatrice des bibliothèques. Au sein du département des Services à la recherche et aux chercheurs du SCD de l'Université de Lille, elle est responsable du service Science ouverte, qui œuvre à la diffusion en libre accès des publications (en particulier via l’archive ouverte institutionnelle LillOA) et à l’ouverture des données de recherche.
Axel Le Roy est doctorant contractuel à Sorbonne Université (ObTIC) et chercheur associé au département Sciences et techniques de la BnF. Il participe au projet Savoirs depuis début 2019. Successivement impliqué dans différents chantiers du projet (développement de la plateforme, choix graphiques…) il s’est particulièrement investi sur les aspects éditoriaux.
Ingénieur en humanités numériques au sein du laboratoire Espaces et Sociétés (CNRS), Stéphane Loret est spécialisé dans l'informatique documentaire appliquée à l'analyse et au traitement des données de recherche en sciences humaines et sociales.
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