Lundi 9 février 2015 | MESHS, espace Baïetto | 14h30 | Entrée libre
En collaboration avec l'Université du temps libre (UTL)
Après l'échec de la conférence de Copenhague, la future conférence climatique de Paris (en décembre 2015) constituera une étape décisive sur le chemin d'une réduction des émissions de gaz à effet de serre («l'atténuation»). Pour éviter un emballement potentiellement catastrophique du réchauffement, des décisions courageuses devront y être prises. Toutefois, le laisser-aller des décennies précédentes fait qu'un réchauffement significatif ne peut plus d'ores et déjà être évité.
La conférence passera d'abord très rapidement en revue les manifestations bien médiatisées du réchauffement, puis explicitera une caractéristique essentielle de la machine climatique: son inertie. Ensuite, à partir des impacts attendus d'un réchauffement possible de 2 à 4 °C, on s'arrêtera sur les conséquences prévisibles pour les sociétés humaines: disponibilité en eau, désertification, chamboulement des pratiques agricoles, etc. On peut donc s'attendre à des bouleversements géopolitiques variés, voire craindre des crises, d'autant que la montée en gamme des dommages climatiques sera concomitante avec la fin du pétrole abondant.
On terminera sur la responsabilité particulière des pays riches face à la menace climatique.
Pascal Devolder est directeur de recherche au CNRS, chercheur au PC2A, université Lille 1.
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