Entretien avec Sophie Djigo, mené par Daniel de Roulet
Les droits politiques sont l’apanage des citoyens, constitués en peuple au sein des États-nations. Dans ce contexte où les États se définissent par leur territoire et leurs frontières, et les citoyens, par leur appartenance nationale, comment exister en tant que sujet politique lorsqu’on est migrant? Quels droits ont ces individus qui vivent en transit à même les espaces nationaux? Comment se constituer en communauté lorsqu’on est clandestin, sans statut et sans voix ?
Sophie Djigo, philosophe, professeure au lycée Baudelaire de Roubaix, a écrit La raison vivante (L’improviste, 2013), L’éthique du gangster au cinéma (PUR, 2016) et Les migrants de Calais (Agone, 2016).
Daniel de Roulet, d’abord architecte puis ingénieur dans l’informatique, s’est consacré ces vingt dernières années à un cycle romanesque constitué de dix romans. Il est par ailleurs l’auteur de récits de voyages, dont Tous les lointains sont bleus (Phébus, 2015), et d’essais critiques, dont Tu n’as rien vu à Fukushima (Buchet Chastel, 2011) et Écrire la mondialité (La Baconnière, 2013).
Entretien précédé à 16h d’une table ronde autour du projet Accueil, migrations et clandestinité, en présence de Mathilde Pette, Aline Valence, Hubert Jayet, Abdelhafid Hammouche, Édouard Leport, sociologues et économistes, Nan Suel de l’association Terre d’Errance et Julien Saison, photographe.
À voir du 27 mars au 6 avril 2017 (Lille | MESHS - espace Baïetto) : expo photos Ceux qui passent, ceux qui restent. Le campement de Norrent-Fontes
Cette manifestation est soutenue par l'Etat et le Conseil Régional Hauts-de-France dans le cadre du CPER ISI-MESHS. |
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