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delphine.dellacherie[at]univ-lille[POINT]frCe projet de mobilité s’inscrit dans le cadre de travaux de recherche que j’ai initiés sur la danse, le rythme et le neurodéveloppement (Bégel et al, 2021, 2022 ; Dellacherie et al, 2020 ; Guinamard et al, 2022), travaux sur la base desquels j’ai récemment soutenu mon habilitation à diriger des recherches (HDR – 12/2022) et que je souhaite poursuivre et faire évoluer à travers des collaborations avec des chercheurs canadiens de l’Université de Montréal (S. Dalla Bella) et de l’Hôpital Sainte-Justine de Montréal (S. Lippé). Ce projet s’inscrit dans le contexte de la thèse de doctorat d’A. Guinamard que je co-dirige actuellement en cotutelle avec S. Dalla Bella. Cette thèse porte sur « la danse comme outil de stimulation cognitive : vers une prise en charge innovante des troubles du neurodéveloppement chez l’enfant ».
Le but général des recherches que je mène actuellement est de démontrer les bénéfices thérapeutiques de la danse sur la cognition temporelle et les fonctions neuropsychologiques d’enfants atteints de troubles développementaux, en particulier du cervelet, mais aussi de mieux comprendre les mécanismes cognitifs et neurobiologiques qui sous-tendent ces bénéfices. J’ai précédemment coordonné en tant qu’investigateur principal un programme de recherche sur les Sciences Humaines et Sociales et les maladies rares, qui a été soutenu par la Fondation Maladies Rares (TEMDANCE ; 99K€ ; 2017-19), et qui constituait une première étape de travail, démontrant qu'une intervention par la danse est réalisable chez des enfants atteints d’anomalies développementales rares du cervelet. Cette étude a fourni des résultats prometteurs dans cette population clinique (Bégel et al, 2021 ; Dellacherie et al, 2020), ouvrant ainsi la voie à un essai clinique multicentrique randomisé de plus grande ampleur que nous souhaitons planifier par la suite à l’échelle internationale du fait de la rareté de la pathologie et du haut niveau d’expertise que demande l’étude des capacités temporelles, ce pourquoi nous œuvrons au renforcement de nos collaborations internationales, notamment celles avec le Canada dans le cadre de ce projet. Le développement en outre d’une nouvelle collaboration de recherche avec l’Hôpital Sainte-Justine de Montréal nous intéresse particulièrement afin d’élargir nos travaux à d’autres pathologies du cervelet (acquises ou dégénératives) et à d’autres pathologies développementales (e. g. trouble d’acquisition des coordinations) qui font l’objet d’une expertise spécifique dans cet hôpital.
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