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stephane.benoist[at]univ-lille[POINT]frCette demande de Soutien à la Mobilité Internationale (sortante) prend place dans le cadre d’un programme de recherche engagé à l’occasion d’une délégation au CNRS, à l’issue de deux mandats, en tant que directeur-adjoint (2010-2014) puis directeur (2015-2019) de l’UMR 8164 HALMA, en 2020-2021, sur « Le politique à Rome, pensée, pratiques et représentations ( II e siècle avant notre ère- IV e siècle de notre ère) », avec une première demande de soutien à la mobilité déposée auprès de la MESHS en janvier 2019 pour un séjour oxonien initialement prévu à l’automne 2020 qui a été, en raison de la situation sanitaire repoussé, à l’automne 2021. Je n’ai pas souhaité demander la reconduction automatique de la délégation CNRS en raison de la crise Covid, soutenant notamment les demandes de Maîtres de conférences préparant leur dossiers d’HDR, mais obtenu l’accord de la vice-présidence RH de Lille pour une transformation de ma PEDR en allègement de service, ce qui a rendu possible la mission de l’automne dernier. Une seconde demande de Soutien à la Mobilité Internationale avait été envisagée dès ce premier dépôt de demande (cf. dossier du 10 janvier 2020), l’une et l’autre demandes correspondant à des séjours en résidence à la Maison française d’Oxford, en accord avec ses deux directeurs successifs, Frédéric Thibault-Starzyk et Pascal Marty. J’ai en effet des liens particuliers avec Oxford et la Maison française depuis trente-deux ans : en tant qu’ancien pensionnaire (1989-1990) puis résident scientifique à l’occasion de nombreux séjours depuis lors (1996-2019).
Mon programme de recherche personnel depuis une quinzaine d’années correspond à un ensemble d’enquêtes sur les formes, pratiques et représentations du pouvoir impérial romain, de l’époque tardo-républicaine ( Ier siècle avant notre ère) à l’empire chrétien (fin du IVe siècle de notre ère), à partir de la notion de « discours politique » (de commémoration comme de condamnation, par les mots, les images et la mise en scène cérémonielle) et à une approche de la pensée antique, fondée sur la démarche de l’anthropologie historique. C’est dans le cadre de ce projet personnel de recherche que se place le programme que j’ai entrepris pour la décennie qui vient, quels que soient les résultats de la demande de financement européen, et qui associe étroitement plusieurs aspects de mes enquêtes passées sur les formes de célébration du pouvoir impérial romain, la pensée politique, les linéaments d’un discours fait de mots, images et cérémonies impériales. Mais il s’agit de proposer désormais, grâce à de nombreuses collaborations internationales, des séminaires et des tables rondes portant sur la notion centrale de « communauté », déclinée en six axes au sein du projet ERC : —“Rhetoric, politics, and discourses (2nd c. BCE- 4th c. CE)” ; —“Res Publica and participation, from Republic to Empire” ; —“Communication and Epigraphical Habit” ; —“Communication and Numismatic performativity” ; —“Ritualizing the communal political practices, in time and space” ; —“What about non civic communities?”.
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